Moments forts en vue pour le Regional Manager Guy Van den Branden. Il va en effet relever le plus grand défi sportif de sa vie en avril, où il participera au célèbre Marathon des Sables.
Qu’est-ce que le Marathon des Sables ?
- Un ultramarathon très difficile de 250 km à réaliser en 7 étapes dans le désert du sud du Maroc.
- Vous devez tout prévoir dans votre sac à dos, du matériel pour dormir à la nourriture.
- L’étape reine compte au moins 86,2 km.
Bonjour Guy. Participer au Marathon des Sables, ce n’est pas rien. Nous commençons donc par la première question que tout le monde se pose : pourquoi participer à un marathon si difficile dans le désert ?
« Je cherchais un défi dépassant le simple aspect physique. J’ai déjà participé à des trails, mais je m’en suis lassé. J’aime le changement. Je voulais repousser mes limites et j’ai donc pensé au Marathon des Sables. Le marathon dépasse les autres défis sportifs. On est vraiment livré à soi-même. Il faut porter son matériel pour dormir, sa nourriture et ses vêtements dans un sac à dos. Sans parler de la chaleur. »
On s’y fait aussi des amis pour la vie…
« C’est peut-être la raison principale. Une tente est attribuée par pays. On voit donc comment chacun gère les étapes. On partage à la fois notre bonheur et notre souffrance. Tout le monde s’encourage lorsque c’est nécessaire. Il règne un véritable esprit de groupe comme on en voit peu. J’en retirerai certainement aussi des choses qui me serviront en tant que Regional Manager. »
Parlons maintenant de vos racines. Vous avez toujours été sportif, non ?
« Tout à fait ! J’ai vécu à l’étranger pendant 15 ans. Au Chili et au Pérou, notamment, j’organisais des circuits de VTT. J’ai aussi participé à des compétitions de VTT, et à des marathons et trails. »
Comment vous êtes-vous retrouvé chez Origin’O ?
« J'ai toujours fait attention à mon alimentation. Pendant les randonnées, je cuisinais végétalien pour les participants. Puis je suis rentré et j’ai commencé à travailler dans un restaurant végétalien. Un jour, j’ai vu une offre d’emploi chez Origin’O qui me correspondait en tous points. Tout a été très vite. J’ai d’abord travaillé dans le magasin de Berchem et je suis désormais responsable des magasins de Bruges, Gand et Alost. »
Comment conciliez-vous travail et entraînements ?
« Il a fallu chercher un équilibre sain, mais j’avoue que ce n’est pas évident, car en tant que Regional Manager, j’ai beaucoup de responsabilités. Mais pour le moment, ça va bien. On sait d’avance qu’il faudra faire beaucoup de sacrifices. Quand j’aurai un coup dur pendant le Marathon, je repenserai à tous les sacrifices que j’ai dû faire. Comme on dit : It’s all about the journey, not the destination. »
Comment se prépare-t-on à un tel défi ?
« L’un des éléments clés est l’alimentation. Je m’en préoccupe en permanence. Je cuisine beaucoup et je lis aussi des livres sur la nutrition sportive. Par exemple, j’ai appris que par temps chaud, il faut plutôt manger de la noix de coco ou de la banane, parce que ces aliments refroidissent l’organisme. Mes provisions sur place seront surtout des aliments lyophilisés. Pour le moment, j’essaie de trouver des fournisseurs qui pourraient me fournir de la nourriture lyophilisée. Je verrai ensuite à quoi mon corps réagit le mieux. »
Comptez-vous prendre des compléments alimentaires ?
Je ne suis pas très fan. Il est important d’expérimenter des aliments, de voir comment l’organisme réagit à certains nutriments. C’est la meilleure façon de mieux connaître son propre corps. Dans des circonstances aussi extrêmes, cela ne peut être qu’utile. Par exemple, je n’ai pas de coach en nutrition. La personne qui connaît le mieux mon corps, c’est moi. Je fais toutefois une prise de sang tous les trois mois pour voir si j’ai des carences. Je comble ces carences par une alimentation adaptée. »
Il y a un autre élément que vous ne pouvez pas contrôler : la chaleur !
« Selon moi, c’est le facteur le plus dangereux. Il est difficile de se préparer à la chaleur en Belgique. Notre climat n’est pas particulièrement chaud. La chaleur sera de toute façon très difficile à gérer. On a beau être très bien préparé physiquement, tout le monde peut en souffrir. Je vais surtout bien m’entraîner avec des couches de vêtements en plus. Je vais aussi m’abonner au sauna et éventuellement m’y entraîner pour reproduire le climat du désert au mieux. »
Quel est votre programme d’entraînement ?
« Tout est suivi par l’université de Gand de façon professionnelle. Durant la première phase, on a surtout fait des tests. Ces tests de condition physique ont servi à établir un programme d’entraînement dont la première partie portait sur l’endurance. Des entraînements de durée, donc. La deuxième partie est un enchaînement de longs entraînements intensifs. Le corps s’habitue ainsi aux très longues randonnées. »
À quoi vont ressembler les semaines à venir ?
« Dans la période à venir, il faudra surtout faire les bons choix. Le choix des vêtements et des chaussures, par exemple, sera crucial. J’hésite encore entre des manches longues ou courtes pour commencer. Avec des manches courtes, il faut mettre de la crème solaire. Je vais encore devoir bien y réfléchir. Je verrai bientôt plusieurs anciens participants à qui je demanderai conseil. J’en retirerai sûrement des informations éclairantes. J’ai déjà prévu mon livre et mon stylo pour noter toute information utile ! »
